À douze ans, Marco aurait préféré rester en ville avec ses amis plutôt que d’accompagner sa mère en vacances. Heureusement pour lui, le chalet qu’ils ont loué au lac Saint-Jean offre plusieurs opportunités intéressantes : la baignade, la pêche et même la chance d’apprendre à manier une chaloupe à moteur ! Cependant, c’est en se promenant dans la forêt qui mène à l’étang que Marco perçoit d’étranges phénomènes. Comment se peut-il qu’il soit le seul à en être témoin ? Deviendrait-il fou ? C’est alors que débute une enquête passionnante qui l’amènera jusqu’aux petites îles éparpillées à l’embouchure du lac. Le Piekuakami recèle de grands mystères. Marco arrivera-t-il à éclaircir tout ce qui lui arrive ?
— Savais-tu que les amérindiens venaient en très grand nombre, juste ici où nous sommes, pour profiter de ces eaux exceptionnelles ?
— Les algonquiens ? osé-je, en tentant de me souvenir de mes cours d’univers social à l’école.
— Les Ilnuatsh, plus précisément. Mais on les appelle aussi les Montagnais. Ces nomades, chasseurs, pêcheurs et cueilleurs, parcouraient toutes ces rivières, petites et larges, calmes ou dangereuses. Ils les connaissaient par coeur ! elles faisaient office d’autoroutes naturelles, leur permettant de s’aventurer partout sur leur grand pays, du nord au sud ou d’est en ouest. Et cela devait être tellement romantique, laisse échapper maman, en soupirant doucement.