Le père observa tendrement sa fille et lui fit signe de venir s’asseoir près de lui sur le lit.
— Julianne, fit-il pour commencer de sa voix toujours douce, je sais que tu as vécu des échecs, et que tes dernières compétitions n’ont pas été faciles. Tu es consciente, aussi, que plus tu avanceras dans le patinage de compétition, plus la tâche deviendra difficile. Tu le sais, n’est-ce pas ? De bonnes patineuses arrivent de toute part chaque année, et le niveau de performance augmente toujours. Regarde tes médailles sur tes murs et tes trophées du club. Combien en as-tu, Julianne ?
— Vingt-deux.
— Et comment les as-tu gagnées ?
— En patinant bien, après plusieurs séances d’entraînement, longues et difficiles.